Hall d'entrée

Syldor Tiong traduisit les paroles de Kerali mot pour mot quand il se rendit compte qu'il ne l'avait pas fait.

Il essayait en même temps de comprendre ce qui s'était passé sans poser plus de questions.

Qu'en pensez-vous ? demanda Tiong à Iraliya.

Iraliya regardait Myri avec douceur.

Elle écouta attentivement Tiong et sembla elle aussi en plaine réflexion.

Je pense que nous avons déjà la date de cette affreuse tragédie. C'est un bon début mais malheureusement c'est loin...et sans le reste des informations je crainds que nous ne restions impuissant.

Elle regarda Myri un moment.

Si tu as autre chose à nous dire n'hésite pas.

Après... Je ne sais pas... Plus là, parvint à bafouiller l'avariel, les larmes aux yeux.

Il secoua la tête de gauche à droite puis se cacha à nouveau les yeux en enfouissant sa tête contre Iraliya.

Non...

Iraliya serra à nouveau Myri contre elle.

Myri qu'a tu vu avant de ne plus être ici ? A tu vu quelqu'un de précis ?

Du sang, des flammes, des cris... énonça l'avariel en retenant des larmes.

Des... des... des hommes et des... des... tenta-t-il d'expliquer, en vain, le dernier mot ne voulant pas sortir.

Iraliya regarda Tiong et Ybiliwyth effrayée. Cela lui rappelait les visions qu'elle avait eu.

Et des quoi Myri ? Dis le moi je t'en prie.

Elle continuait à le garder auprès d'elle pour lui prouver qu'elle ne le quitterai pas et qu'elle le soutenait.

Des démons, finit par avouer l'archimage au bout de très longues minutes de silence. Puis il s'effondra à nouveau en larmes, revoyant à présent ses derniers moments à l'Impassible.

Iraliya regarda Ybiliwyth avec un air grave et s'écria.

Des Démons ? des...démons. Qu'est ce que des démons veulent ? Pourquoi l' Impassible ?

Elle avait une tête de quelqu'un qui était dans l'incompréhansion totale.

Elle fit des geste au prêtre.

Je crois qu'un rapport s'impose non ?

En effet, Iraliya, déclara le prêtre. Ou mieux...

A ces mots, Ybiliwyth s'éloigna un peu du groupe et entra en contact avec l'Archimage Celandel.

Lorsqu'il revint, il annonça à Iraliya et Tiong que l'archimage Celandel serait au courant de tout ce qui se dirait dans les minutes à venir et qu'ils pouvaient parler tranquillement.

Iraliya était surprise des dires d'Ybiliwyth mais lui sourit. Elle savait qu'il avait trouvé une bonne idée de derrière les fagots.

Myri dis moi comment tu es partit d'ici. C'est un démon qui t'as téléporté ?

Elle semblait inquiète et regarda en l'air comme si elle cherchait son père.

Ce n'est surement pas un hasard qu'il se soit retrouvé à Tolesh alors n'est ce pas ?

Non, déclara l'avariel en accompagnant sa réponse d'un signe négatif de la tête.

Je... je... n'ai... pas été téléporté... avoua-t-il avec beaucoup de difficulté.

...Fuite... ajouta-t-il en baissant les yeux de honte.

...Perdu Impassible...

Iraliya regarda Myriath droit dans les yeux.

Mais pour te battre et pour arriver à entrer ici... Faut être très puissant.

Elle se mordit la lèvre et posa une question qui elle savait lui ferait très mal et elle doutait d'optenir la réponse. Mais si son père scrutait fallait qu'elle lui fasse dire.

Et pour tes ailes ? Qu'est ce qui c'est passé ?

Quand Iraliya parla de puissance, l'avariel baissa encore plus les yeux de honte. La puissance qui avait été déployée à l'Impassible, d'après des souvenirs, n'était pas si phénoménale que cela... Il aurait pu à lui seul maîtriser un individu de cette puissance. Non, ce qui avait réellement joué, ce fut le nombre ! Mais il ne parvint pas à le dire tout de suite. Il écouta les autres questions, puis se dit que finalement, il ferait mieux de répondre à la première et ignorer les autres...
Nombreux, lâcha-t-il comme seule réponse.

Il plaqua ses ailes contre son corps et regarda autour de lui, comme s'il craignait quelque chose.

Le haraz ne perdait pas une miette de la conversation. Il était à la fois fasciné et horrifié par les déclarations de l'avariel. Mais il n'était pas certain qu'elles soient justes. Peut-être délirait-il encore...

Il mentionne de nombreuses personnes, affirma Tiong pour traduire ses dernières paroles. Ou de nombreuses choses, en tout cas.

Nombreux... C'était carrément la guerre alors.

Elle repensait à ses visions qu'elle avait eu. Ecoeurée elle fut prise d'un vertige se laissant tomber au sol.

Qu'est ce que tu crains Myri ?

Je... je ne sais pas ! déclara l'avariel en se prenant la tête entre les mains.

L'idée d'une guerre ne lui était jamais venue à l'esprit -faut avouer aussi qu'il avait d'autres préoccupations plus importantes que penser à cela. Cette idée l'effrayait grandement, d'autant plus qu'il ne comprenait pas pourquoi cela s'était produit.

L'avariel ne répondit pas à la seconde question, mais son air apeuré laissait grandement comprendre qu'il craignait de reperdre ses ailes s'il parlait.

Allons,allons!
Dit Iraliya d'une voix douce et chalereuse en le berçant légèrement.

Elle se pencha alors et murmura à l'oreille de Kerali de manière àc e que se soit inaudible pour tout et tout le monde sauf Kerali.

Ce que tu crains est encore ici ? Il te suffit de faire oui ou non de la tête.

Keral'Liannon se laissa prendre par Iraliya, qui tentait une fois de plus de l'apaiser. En fait, rien que sa présence l'apaisait. Il avait confiance en elle et se sentait en sécurité.

Non, déclara l'avariel après un moment de réflexion, comme pour s'assurer qu'il avait raison.

Non, confirma-t-il après coup.

Iraliya continuait ses gestes lents et apaisant.

Alors tu vois si il n'est pas là, il ne peut pas te faire grand chose. Et puis il est surement très occupé.

Elle lui sourit tendrement.

Tu peux nous dire qui c'est sans crainte. Tu peux parler sans Kerali. Je connais quelqu'un qui a du prendre toutes les précautions nécessaire pour que tu puisse parler sans crainte.

Elle sourit à nouveau en lui poussant quelques mèches de ses cheveux qu'il avait devant les yeux. Elle espérait effectivement que son père en scrutant avait fait le nécessaire.

Keral'Liannon Myriath avait à présent compris qu'il pouvait parler en toute sécurité sans craindre quoi que ce soit. Quoi que la réaction des onaris ne pourrait pas être anodine.

Le septième jour de Saanel de l'année 5378... commença l'avariel avec amertume, toujours collé à Iraliya.

Rien ne présageait pareille chose. Non, rien. Le temps était quelque peu maussade, mais le vent poussait les nuages avec force. Une journée habituelle ici, en somme. Il se leva et s'approcha d'une des fenêtres aux vitres brisées et regardait dehors avec tristesse.

Au loin, des cris se firent entendre. Lorsque nous regardâmes au loin, nous pûmes voir de la fumée. Très vite, nous comprîmes qu'un incendie avait lieu à Eylyn. Il se retourna et regarda ses compagnons, les larmes aux yeux.

Puis les cris cessèrent en peu de temps, et la fumée disparut. Il fit un signe de la main pour mimer la fumée qui disparaît.

Nous repartîmes à nos occupations, je remontais dans mes appartements pour rédiger une lettre importante à l'Oracle d'Eyorah. Je devais la rencontrer à sa demande, expliqua-t-il avant de se rendre compte que cela ne les intéressait pas.

Alors que je rédigeais ma missive, j'entendis tambouriner à la porte de mon bureau. Je demandai alors à la personne d'attendre quelques minutes, mais celle-ci ne cessa pas et les bruits sourds continuèrent à se faire entendre contre le bois. Il sembla pensif un moment puis reprit. J'ouvris alors la porte et y trouvai un des membres de ma garde personnelle accompagné d'un autre mage. Tous deux semblaient effrayés et étaient blancs comme des linges.
Alors que je m'apprêtais à leur demander ce qu'ils voulaient, j'entendis des cris provenant des étages inférieurs, avec une phrase tout particulièrement :

NOUS SOMMES ATTAQUES ! avait hurlé un des membres de ma garde qui arrivait en courant.
En entendant ces mots, je n'en crus rien. Rien jusqu'à ce que le gardien des portes arrive lui aussi et m'annonce que les sortilèges de protection de la tour venaient de céder. Il grimaça en expliquant cela.

Ni lui ni moi ne comprenions comment cela était possible, et ce n'était plus le moment d'y réfléchir. Alors que je donnais l'ordre de réunir ma garde et les mages, de nouveaux cris se firent entendre aux étages inférieurs. Il était trop tard... poursuivit-il, son air triste empirant à chaque mot.

Quand nous descendîmes, reprit l'avariel à contre-coeur, nous pûmes voir dès l'étage directement inférieur que ce n'était pas une mauvaise plaisanterie. Déjà deux corps gisaient au milieu du couloir, ensanglantés, la gorge tranchée et les viscères à l'air.

Des traces de pas venaient vers les corps puis repartaient vers les étages inférieurs, expliqua l'eylyani, les larmes lui montant une nouvelle fois aux yeux.

Nous accélérâmes le pas pour gagner le rez-de-chaussée de la Tour et aider nos mages qui s'affairaient déjà à repousser les assaillants. Depuis l'escalier, nous pûmes voir que la situation n'était déjà pas réellement à notre avantage. Les intrus grouillaient dans le hall. Des humains, pour la plupart.

Mais pas seulement, ajouta-t-il dans son monologue. Quelques demi-orcs. Sans doute les esclaves des humains, car ils étaient réellement peu armés et protégés. Ce n'était pas eux le vrai danger. Il se cachait en fait derrière la nuée grouillante d'humains en armure et en robes qui tranchaient, incantaient et priaient à tout va.

Les mages de l'Impassible étaient déjà tous là, ainsi que les membres de ma garde. Pourtant, malgré tout cela, le nombre des ennemis était plus qu'écrasant !

Il marqua une pause, semblant se remémorer un détail.

Ah oui ! s'écria-t-il en s'en souvenant.

Près de la porte se trouvaient ceux qui semblaient être leurs chefs. Deux personnes dont le visage était caché. Deux personnes aux larges ailes de chair de couleur sombre. L'un portait une robe de mage -très fine et magnifique, au passage, bien que... sinistre. L'autre une simple armure de cuir, mais qui devait en réalité être bien plus que cela. Je ne les ai aperçus que brièvement, l'espace de quelques secondes, avant qu'ils ne soient engloutis par la marée humaine, expliqua l'archimage avariel en se forçant à continuer malgré une envie de pleurer grandissante.

Mon garde, le gardien des portes et moi prirent donc part au combat qui faisait rage. Non pas par plaisir, mais pour sauver notre tour.

Malgré tous nos efforts, nous voyions tomber les nôtres un à un. Nous épuisions nos sorts et l'avantage était toujours aux intrus.

L'avariel marqua une nouvelle pause.

Puis advint le moment où nous dûmes nous rendre à l'évidence... Nous n'étions plus que trois encore vivants... Et le nombre des assaillants avait à peine été réduit du quart.

Il afficha une moue décrépite en disant cela.

Nos chances, qui étaient déjà minces dès le début, étaient à présent réduites à néant...

Nous ne voulions pas abandonner la tour. Nous étions tous blessés, mais nous souhaitions tenir jusqu'au bout, expliqua-t-il.

Mais notre instinct de survie fut plus fort que tout lorsque nous vîmes le mage cagoulé réapparaître et se diriger vers nous avec un air mauvais. Il souriait, mais cela ne présageait rien de bon. Et en effet, ses sbires reculèrent toutes ensemble pour laisser un large espace autour de nous. Le mage cessa d'arborer son sourire et se mit à parler dans une langue que je parvins à identifier comme du démoniaque, sans pour autant la comprendre. Puis ses mains s'agitèrent d'une manière très particulière, et ses paroles avaient changé... Je reconnus les premières syllabes d'un sort qui aurait dû nous être fatal.

L'avariel déglutit péniblement à ces mots.

Par instinct, ne réfléchissant plus, j'entamai la dernière incantation du jour et eus la chance de l'achever avant le mage adverse.

Il soupira de soulagement, comme s'il revivait la scène et qu'il venait réellement d'échapper à la mort.

Et maintenant, je me dis que j'aurais dû rester là, affronter le mage et mourir de son sort...

Il baissa les yeux de honte.

J'aurais amplement préféré plutôt que de savoir ce qui m'attendait ensuite... avoua-t-il, peu fier.

Jamais je n'aurais imaginé qu'il puisse m'arriver pire que perdre l'Impassible et des amis...

Il fit un signe négatif de la tête.

Non, jamais... Et pourtant...

Il marqua une autre pause.

Nous nous retrouvâmes dehors, quelque part entre la tour et Eylyn qui était à présent incendiée. Nous décidâmes très rapidement de ne pas rester là et de fuir. Fuir vers Eyorah ou toute autre ville proche. Seulement, nous n'avions pas réalisé que les routes terrestres avaient toutes été détruites et que de nombreux éboulis étaient présents dans les rares autres endroits empruntables. Toutes sauf une, celle qui menait à Zàhivàl...

Il déglutit à nouveau difficilement.

Nous ne pouvions pas voler, trop exténués pour y parvenir et deux d'entre nous avions les ailes amochées.

En désespoir de cause, nous nous mirent en route vers le passage menant à la cité drow. Blessés, nous faisions de notre mieux pour nous éloigner au plus vite de ce lieu autrefois calme mais à présent horriblement dangereux.

Il nous fallait atteindre Zàhival pour nous reposer et éventuellement demander des soins à un prêtre. Nous ne pouvions plus rien faire avant le lendemain. Je n'avais même pas un parchemin sur moi... Nous étions très exposés, mais c'était notre seule chance de survie, et nous la saisîmes sans trop hésiter, expliqua-t-il.

Nous avions échappé de justesse à une mort certaine et nous nous dirigions vers la cité marchande avec l'espoir de pouvoir prévenir Rewyl Celandel de ce drame. Mais il s'envola en quelques secondes quand des lames froides se posèrent contre la peau de notre gorge. Il mima le geste avant d'afficher une moue décrépite.

Faible, tant physiquement que mentalement, je fus réduit au silence par un mage, ainsi que mes compagnons. Un drow se posta devant moi et m'adressa un sourire mauvais des plus parlants. Il n'était assurément pas venu là en ami et avait sans aucun doute des idées en tête pour nous.

Je tentai de me dégager de l'étreinte de celui qui me menaçait de sa lame en tentant de le pousser à l'aide de mon aile valide, mais de toute évidence, la fatigue physique couplée aux blessures ne me permettaient pas ce genre de choses et contrairement à ce que souhaitais, je sentis qu'on m'aggripa plus fermement et eus l'impression que la lame était encore plus collée à ma peau.

Il frissonna. Au ton de sa voix, on sentait que raconter cela était réellement difficile pour lui.

Après cela, mes souvenirs ne sont plus que des bribes de souvenirs, mais toutes aussi riches en émotions que des souvenirs. Il ne montrait aucune satisfaction à énoncer cela.

Sans doute quelques jours plus tard, je me réveillai dans une pièce humide sans la moindre source de lumière. J'étais dans l'incapacité totale de bouger et de parler. Je ressentais toujours la vive douleur de mes blessures des horribles événements de l'Impassible, expliqua-t-il avec difficulté.

Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre quelle était ma condition en ces lieux... Mais j'en ignorais la raison, si tant est qu'il y en ait eu une à la base... dit-il, plus pour lui-même que pour les autres.

Je restai là pendant une durée qui me parut durer une éternité voire plus. J'avais froid, j'avais faim et j'avais mal, mais personne ne semblait s'en soucier.

Jusqu'au jour où j'entendis des bruits derrière les murs. Une porte grinça et on m'agrippa par mon aile blessée. Je voulus hurler de douleur, mais j'en étais incapable. Aucun son ne voulait sortir de ma bouche...

Il s'arrêta net, se dirigea vers la fenêtre, regarda brièvement à l'extérieur, puis fit le tour de la pièce nerveusement.

Puis on m'entraîna hors de ma pièce humide. Je ne voyais pas où je mettais les pieds, et je manquai de trébucher à plusieurs reprises, traîné par moment par celui qui me tenait toujours par l'aile. On me mena jusqu'à une grande salle majestueuse où une lumière tamisée avait été installée. Je vis une femme magnifique sur un trône, une drow, sans doute une mère matrone. Je me surpris l'espace de quelques secondes à espérer qu'on m'annoncerait la mise en liberté. Mais ce rêve était irréalisable. Et il le fut d'autant plus quand la drow parla.

Archimage Myriath, quel plaisir de vous accueillir en ces lieux, railla la drow.

Vous allez payer pour vos crimes, entendis-je ensuite. D'autres choses furent dites avant et après, mais je ne me souviens plus quoi, avoua l'avariel.

Avant même que je ne puisse comprendre ce qui se racontait, je sentis que l'on me tirait à nouveau par l'aile. Puis je sentis une vive douleur fouetter mon visage puis mes bras.

Il pleurait à présent, mais tentait de continuer.

Je ne fus pas ramené à ma cellule humide que je regretterais très vite. On me mena dans un endroit où je compris le sens des paroles de la drow... et où...

Il ne parvint pas à terminer son récit et s'effondra en larmes.

La-jeune-elfe-était-complètement-horrifiée-par-ce-que-Myri-venait-de-dire.

Elle-se-laissa-tomber-au-sol-ne-pouvant-pas-imaginer-l'horreur-que-l'archimage.

mon-Dieu!
Réussit-elle-juste-à-dire.

Elle-pensa-à-son-père-àl'Omnisciente.

Je-pense-que-quand-maître-Càlalad-sera-revenu-nous-devrons-revenir-à-l'Omnisciente.Mon-père-voudra-un-rapport-détaillé-de-tout-ça-et-réunira-surement-le-conseil-des-mages.

Je-ne-sais-pas-enfin-je-pense.

Elle-regarda-Myri-tristement.

C'est-donc-chez-les-drow-que-tu-as-perdu...enfin...

Elle-laissa-mourrir-sa-phrase-laissant-échapper-des-larmes.
Cette-souffrance-n'était-pas-la-sienne-mais-elle-ne-pouvait-rester-insensible-devant-la-souffrance-la-cruauté-et-l'horreur-qu'il-avait-vécu-et-subit.

L'archimage eylyani était à présent effondré, affalé par terre, en pleurs. Raconter tout cela avait été trop dur et avait ravivé des souvenirs qu'il se forçait à oublier depuis qu'il s'était retrouvé dans la vile tolekie sans savoir comment.

Quand Iraliya lui posa la question fatidique, il la foudroya littéralement du regard. Il ne voulait plus entendre parler de ce sujet.

Puis il se leva et se redirigea vers une des fenêtres sans répondre à la question.

» Le hall